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Sprachprofi Nonaglot Senior Member Germany learnlangs.comRegistered users can see my Skype Name Joined 6461 days ago 2608 posts - 4866 votes Speaks: German*, English, French, Esperanto, Greek, Mandarin, Latin, Dutch, Italian Studies: Spanish, Arabic (Written), Swahili, Indonesian, Japanese, Modern Hebrew, Portuguese
| Message 17 of 27 10 March 2009 at 1:06pm | IP Logged |
Voilà une traduction tentée:
Volte translated by Sprachprofi wrote:
Je ne peux pas écrire en français, et on n'a presque pas le droit d'utiliser l'anglais ici, alors j'écris mes pensées en Espéranto.
Je commençais avec mon opinion: ce livre ne me plaît pas. Il est presque tout décrivant, avec presque aucun dialogue. En plus, c'est un livre pesant, plein de gens tristes et situations tristes.
Je pense aussi assez différament que tricoteuse: l'usage de "tu" pour la déscription/création de l'autre femme me plaît. Je n'ai jamais eu l'idée que la narratrice était morte.
L'usage des mots dans ce livre est assez beau, selon moi. Il n'était pas trop difficile; au moins j'ai réussi à le lire (et en seulement 4 heures), et je ne connais vraiment pas bien le français, alors... Pourtant je ne pouvais pas pleinement admirer cet aspect de l'oeuvre, à cause de mon niveau de français. |
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Corrections bienvenus.
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| Anya Pentaglot Senior Member France Joined 5784 days ago 636 posts - 708 votes Speaks: Russian*, FrenchC1, English, Italian, Spanish Studies: German, Japanese, Hungarian, Sanskrit, Portuguese, Turkish, Mandarin Studies: Ancient Greek, Hindi
| Message 19 of 27 10 March 2009 at 8:49pm | IP Logged |
J'ai lu la moitié du livre (ou un peu moins). Pour un moment, je ne peux pas dire que je l'adore.
A propos d'utilisation de je/tu, il me semble que c'est un truc de "l'identité double": une femme d'esprit partiellement libéré, partiellement attaché à moral ancestral...J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de choses autobiographique dans la narration, mais je ne connais pas du tout l'histoire de l'auteur.
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| arbigelow Tetraglot Groupie Canada Joined 5873 days ago 89 posts - 95 votes Speaks: English*, FrenchC1, German, Spanish
| Message 20 of 27 10 March 2009 at 8:55pm | IP Logged |
Mes pensées exactes. On s'en fous de la langue dont un message est écrite. C'est alors la raison dont on est tous ici, n'est-ce pas? Si t'étais pas intéressé par les langues différentes tu serais pas ici dans cette forum. C'est pour ca qu'il en existe des outils tel Google Translate pour nous simplifier l'esperanto de la vie.
De toute façon, c'est pas important; peut-on peut-être revenir à la discussion du livre?
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| tricoteuse Pentaglot Senior Member Norway littlang.blogspot.co Joined 6669 days ago 745 posts - 845 votes Speaks: Swedish*, Norwegian, EnglishC1, Russian, French Studies: Ukrainian, Bulgarian
| Message 21 of 27 11 March 2009 at 9:34am | IP Logged |
Anya, je pense que l'auteur a vécu une vie plutôt privilégiée parce que son père a voulu l'éduquer (elle est allée à des écoles prestigieuses à Paris...). Elle pourrait donc bien être Isma qui prend ses propres décisions mais qui est consciente des malheurs des autres, la collectivité féminine séquestrée dans les harems (représentée par Hajila).
Je pense que son oeuvre, pas uniquement ce livre mais tout son oeuvre, est un écrit collectif. Elle parle et écrit pour ceux qui ne peuvent pas le faire, elle leur donne une voix en français, langue répandue et langue de littérature, qui va donc être entendu dans le monde. En comparaison avec d'autres littératures, Assia Djebar est assez "seule" dans son milieu; il n'y a pas 350 autres écrivaines maghrébines qui écrivent des ces même choses et elle fait donc partie d'une "littérature mineure", écrivant dans une langue qui n'est pas la sienne de choses qui appartiennent vraiment à un autre air culturel (et Hajila, qui est prise dans cet autre monde, ne parle pas le français). Des traits habituels de la littérature mineure sont la collectivité et l'aspect politique (tout est contaminé par le politique quand un groupe opprimé utilise la littérature pour s'exprimer) et ces deux aspects-là on les retrouve vraiment dans les livres de Djebar.
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| ExtraLean Triglot Senior Member France languagelearners.myf Joined 5985 days ago 897 posts - 880 votes Speaks: English*, French, Spanish Studies: German
| Message 22 of 27 11 March 2009 at 10:25pm | IP Logged |
Mes pensées à propos « ombre sultane ».
Voilà, j'ai fini le livre il y a une heure, et j'avais réfléchi lorsque j'ai cuisiné et puis manger mon dîner. Tout ce qui reste maintenant est de mettre mes pensées dans un ordre et les poster pour votre délectation.
D'abord, il faut dire que le livre m'a laissé frustré, confus et déçu. Dans cet ordre même.
J'étais frustré parce qu'il y avait pas mal de choses que je n'ai pas compris, plutôt vocabulaire, mais aussi « pourquoi est-ce qu'elle l'a écrit comme ça ? »
Je me sens déçu car la 'tu', le style de narration, ne m'a pas laisse entrer dans l'histoire. C'est-à-dire que soit j'étais perdu, ou soit j'étais si détaché des choses qui sont passé que je ne me sentais (presque) aucune émotion. Il peut être parce que je suis un homme, mais le constant 'tu' ne m'a pas marque comme 'moi' et je n'ai pas donc vécu la vie de Hajila. Et cela est décevant parce que je sais que dans le livre, il y a une histoire si triste, si émouvante qu'elle avait mérité une meilleure façon d'écriture. Même si l'écriture était assez raffinée, assez littéraire, je crois que il a réduit le pouvoir que l'histoire aurait pu avoir et donc mon plaisir comme lecteur.
Pour moi, j'ai trouvé les « chapitres » trop petit, trop détaché et le fait qu'ils n'ont pas été linéaires m'a agacé.
Par rapport à la « intrigue » (je veux dire « plot » en anglais et je ne sais pas si la traduction soit bonne), j'ai eu un peu de difficultés de m'identifier avec les personnages, ni Hajila, ni Isma, ni « il ». De plus, ce n'est pas vraiment un type d’histoire que m'intéresse, mais s'il avait été écrit différemment, je crois que je pourrais l'apprécier un peu plus.
Faut dire que l'homme, « il » est un vrai con. Portant, le truc qui m'a frappé le plus était la connivence des femmes dans les mariages d'enfants.
Il y avait, au moins, des choses que j'avais appréciées. La description de l'impotence de Hajila était bien faite pour un et le fait que l'auteur a essayé de dévoiler l'autre visage du mariage pour un autre.
Thom.
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| tricoteuse Pentaglot Senior Member Norway littlang.blogspot.co Joined 6669 days ago 745 posts - 845 votes Speaks: Swedish*, Norwegian, EnglishC1, Russian, French Studies: Ukrainian, Bulgarian
| Message 23 of 27 12 March 2009 at 12:02pm | IP Logged |
À propos du roman antillais Jane Simon dit « Stylistically, these works tend to challenge the established (historically European) canon, with plots, characters and linguistic tropes that bifurcate, fragment and contradict themselves. Filled with disillusionment and irony, many of them end with a sense of defeat or failure. » On peut peut-être appliquer cela à la littérature postcoloniale maghrébine aussi, car « Ombre sultane » me semble certainement plein de désenchantement, des contradictions, des histoires qui s'entremêlent, etc. Bien-sûr cela rend la lecture plus difficile pour nous qui sommes habitués à des romans linéaires et souvent moins compliqués.
Nous rencontrons bien des images très différentes de l'homme. Sa relation à Isma semblait égalitaire est plutôt européenne (d'ailleurs ils ont vécu en France), mais quand il se trouve de retour sur la terre natale avec toutes ses traditions misogynes, il s'adapte bien. Mais c'est peut-être malheureusement la « trahison » d'Isma qui le fait revenir en arrière, vers la tradition où la femme obéit et ne quitte rien, ni la maison, ni l'homme ? J'ai trouvé que son personnage était plutôt ambigu. Il est très complice avec sa fille, la fille d'Isma, mais pas avec le petit garçon (qui n'est pas le fils d'Isma, n'est-ce pas ? Avait-il eu encore une femme ? Je ne me souviens plus et je ne trouve pas les indications dans le livre). Isma lui pique sa force et tout ce qui lui reste, c'est de boire et de contrôler sa nouvelle femme. Même Hajila reconnaît qu'il n'a pas de pouvoir, « rien, l'homme ne peut rien ! » p. 120.
Personnellement, j'ai eu un peu de mal avec les chapitres concernant Shéhérazade...
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| Sprachprofi Nonaglot Senior Member Germany learnlangs.comRegistered users can see my Skype Name Joined 6461 days ago 2608 posts - 4866 votes Speaks: German*, English, French, Esperanto, Greek, Mandarin, Latin, Dutch, Italian Studies: Spanish, Arabic (Written), Swahili, Indonesian, Japanese, Modern Hebrew, Portuguese
| Message 24 of 27 12 March 2009 at 1:22pm | IP Logged |
Je partage ton opinion de l'homme. Je pense que même dans nos sociétés européennes, un partenaire deçu aura peut-être des notions de vouloir contrôler son partenaire suivant. Puis, ce n'était pas un mariage d'amour.
Je pense pourtant que Nazim aussi est le fils d'Isma.
À propos de Shéhérazade, la dernière chapitre qui parle d'elle m'a donné l'impression que peut-être il s'agit une allégorie. Shéhérazade representerait les épouses musulmanes traditionnelles, qui sont sacrifiées par leur familles. Et la soeur ce sont les femmes qui n'ont pas à craindre un mariage forcé, celles qui vivent dans une famille plus moderne. Si elles dorment pendant la veille, elles permettent que les femmes de familles traditionnelles soient abusées. Je devrai relire tous les chapitres de Shéhérazade pour voir si ça les explique bien.
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